Pourquoi une suite à « Camions de chez nous » ? Tout simplement, parce que le temps passe, le camion évolue et qu'ainsi nous poursuivons notre visite historique.
Descendant le temps, nous arrivons aux années 60-70, années où l'industrie française du véhicule industriel va devoir terminer sa mutation interne commencée à la libération, années où il lui faudra aussi admettre l’Europe et abandonner tout espoir de conserver un marché hexagonal protégé de toute concurrence.
Au-delà de ces considérations économiques, Camions, couleurs de chez nous, nous permet aussi de recourir à la couleur car, c'est dans ces années-là, que constructeurs et carrossiers abandonnent les prises de vues en noir et blanc.
Les photographes de ce livre proviennent pour une part de ces archives, mais aussi de celles constituées au fil du temps, au cours de promenades qui n'avaient qu'un but, fixer sur la pellicule des camions avant que ceux-ci ne disparaissent. Cela a permis de conserver quelques bêtes rares saisies alors qu'elle étaient au travail, certaines pour bien peu de temps encore.
Toutes les photos de matériels en activité ont dont été prises sur le vif, et apportent au livre toute la valeur et la rareté de ce témoignage photographique, constitué jour après jour.
Occasion, bon état.