Charge Utile HS n°49, Richard Frères, Continental

Charge Utile Hors-Série n°49, Richard Frères, Continental

Introduction
Les débuts dans les tracteurs à chenilles
Richard Frères de 1947 à 1955
Le CB 25
Les CB 30 et CB 36
Le CD 40
Les CP 60 et CB 60
Les CB 70, CP 70 et CD 70
Le CD 7200
Les chargeurs à chenilles TP 500 et TP 600
Le chargeur à chenilles TP 1100 et le Tracto-fourche 2000
Le CD 9000 et le CD 100
Les Facteurs à chenilles et bulldozers ADN
Les tracteurs à chenilles et bulldozers Saint-Chamond
Richard frères de 1956 à 1964
Le tracteur à chenilles CS 2
Les TP 2, TP 2 R et TP 3
Le tracteur à chenilles CS 4
Le chargeur à chenilles TP 4
Le tracteur à chenilles CD 5
Les tracteurs à chenilles et bulldozers CD 6
Le CD 6
Des applications spéciales avec le CD 6
Le CD 6 B
Le CD 6 C
Le CD 6 E
Les CD 6 GL et GL 6
Les chargeurs à chenilles TP 6
Le TP 6
Le TP 6 C
Le TP 6 D
Les bulldozers CD 7
Le CD 7
Le CD 7 B
Le CD 7 A
Le bulldozer CD 8
Le CD 8
Les CD 8 S et CD 8 B
Le CD 8 C
Le CD 8 D
Le CD 8 E
Le CD 8 G et le GL 8
Le chargeur sur chenilles TP 8
Les rippers tractés
Les scrapers tractés
Le bulldozer sur roues CR 8, l'UMTT et la chargeuse SCR 8
Les bulldozers CD 10
Le CD 10
Les CD 10 B et CD 10 C
Le CD 10 D
Les matériels importés et les partenariats
La SNAV
La SNAV P 40
Les SNAV P 50 et SN 500
La SNAV SN 300
L'importation des matériels Fiorentini, Mengele et Frisch
Richard Continental de 1965 à 1969
Mag-Continental
Planning de productions
Continental de 1946 à 1969
Numéros de série des matériels Continental de 1946 à 1966

« Continental, la marque de Richard frères, reste et restera le symbole du tracteur à chenilles et du bulldozer français. Parti de rien à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Paul-Pierre Richard, le créateur de Richard frères, hisse rapidement son entreprise à la première place des constructeurs de matériel de travaux publics en France, à un rang honorable en Europe, et même au premier rang en 1966. C'est une épopée industrielle qui force l'admiration pour son créateur et son animateur. Celle-ci repose, au moins en partie, sur un procédé de traitement de surface des aciers inventé par Paul-Pierre Richard, utilisant un courant électrique à moyenne fréquence et les rendant particulièrement résistants à l'usure.
Cependant, le développement trop rapide de l'entreprise, le manque de capitaux, les faibles marges et l'absence de successeur, le travail de sape des syndicats et les grandes manœuvre du gouvernement, fragilisent l'entreprise. Le tarissement des marchés coloniaux lui est fatal. La reprise par la SNAV (Société nouvelle des ateliers de Vénissieux), elle-même en position délicate au sein du groupe Saviem puis Renault, ne fera qu'accélérer une chute inéluctable. Quarante ans plus tard, les machines Continental laissent le souvenir d'engins bien construits et rustiques, même s'ils manquent parfois de performances par rapport aux modèles des grandes marques américaines.
Au delà de la production de tracteurs à chenilles, Richard frères a eu un autre mérite, celui de savoir intégrer les productions de Saint-Chamond et les commercialiser, préparant ainsi la production des CD 6, CD 7 et CD 8. Cette marque de modernisme est passée inaperçue à l'époque, elle était pourtant particulièrement innovante. Contrairement à d'autres marques, et à quelques exceptions, les pro-ductions Continental ont presque toujours été bien structurées, avec une gamme cohérente et des déno-minations claires, ce qui facilite l'identification des engins et aussi l'établissement du plan de cet ouvrage.
Dès 1949, Continental est en mesure de proposer su le marché une gamme cohérente et performante. Un peu plus tard, les CD 9000 et CD 100 ouvriront la voie au CD 8 qui sera le fer de lance de l'entreprise pendant près de 15 ans. Le CD 10, produit vedette de la marque, est alors le plus gros bulldozer européen et ne sera jamais dépassé. »

Bon état.