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Charge Utile HS n°101, Les véhicules du Centre d'essais des Landes
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Charge Utile HS n°101, Les véhicules du Centre d'essais des Landes

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Charge Utile Hors-Série n°101, Les véhicules du Centre d'essais des Landes
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CHUMGHS101

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Nombre de pages
82
Langues
Français
Parution
mars-avril-mai 2021
Type
Magazine
Document
Original
Auteur
Jean-François Colombet

Charge Utile Hors Série n°101, Les véhicules du Centre d'essais des Landes

De par la nature de ses activités, mais aussi en raison de sa situation géographique aux confins de la forêt des Landes, sur le littoral Atlantique, le Centre d’essais des Landes est devenu presque un mythe, enveloppé d’une aura de secret.
Protégé de façon très stricte, il a été le théâtre des essais des vecteurs des premiers missiles nucléaires stratégiques français puis d’une multitude de systèmes d’armement. Le site sert aussi depuis sa création à tester en conditions réelles des véhicules tous-terrains en vue de leur évaluation avant adoption par l’armée, ou pour leur mise au point quand ces essais sont menés par les constructeurs. Les unités d’active ont par ailleurs régulièrement recours à la DGA EM de Biscarosse pour assurer la formation de leurs personnels au roulage des véhicules tous-terrains dans le sable, lequel requiert des compétences particulières. Les immenses emprises de la DGA EM sont protégées par un service d’incendie dédié, original puisque géré par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, et bien équipé. Elles accueillent enfin une unité, le 17e groupement d’artillerie, qui participe à la défense du site. De par la multiplicité et la spécialisation de ses missions, le CEL a vu passer un nombre très important de véhicules, des plus classiques aux plus spécialisés, du plateau à ridelles au bras élévateur articulé en passant par les bennes, les citernes, les tracteurs, les autocars et les engins de TP.

Un peu d'histoire
Les véhicules du bureau transports
Le service incendie
Les véhicules spécialisés des essais
Les véhicules de passage
La DGA EM aujourd'hui

C'est sous l'impulsion du général de Gaulle, alors président de la République française que la France se dote d'une force de dissuasion , nucléaire. Le 13 février 1960, la première bombe atomique française explose sur le site de Reggane, en plein Sahara, dans ce qui est alors encore l'Algérie française. Mais posséder la bombe est une chose, la propulser jusqu'à une cible désignée en est une autre. Il faut donc étudier des vecteurs capables de la transporter sur de longues distances. Pour des raisons pratiques, c'est la solution air-sol qui est d'abord retenue : dès 1961, les charges nucléaires peuvent être lancées depuis des Mirage IV. Cependant, il est souhaitable pour la France de diversifier ses vecteurs si elle veut affirmer sa force de dissuasion. Aussi, à partir de 1963, le gouvernement français décide de se doter de deux autres types de vecteurs : des missiles sol-sol à tirer à partir d'un silo (ce seront les missiles SSBS — sol-sol balistiques stratégiques— du plateau d'Albion) et des missiles mer-sol à tirer d'un sous-marin à propulsion nucléaire (les MSBS —mer-sol balistiques stratégiques). La portée de ces missiles est de 3 000 km, ce qui est suffisant pour atteindre l'URSS, laquelle constitue la principale menace à l'époque. La mise au point des nouveaux vecteurs requiert de nombreux essais, lesquels ne peuvent être menés que sur des sites dédiés et sécurisés. La France dispose d'un centre à Colomb-Béchar, toujours en Algérie française.

Bon état.