AutOmobilia HS n°28, Toutes les voitures françaises 1967, salon 1966
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Fiche technique
- Format
- A4 (210 x 297 mm)
- Nombre de pages
- 82
- Langues
- Français
- Parution
- 2003
- Type
- Magazine
- Document
- Original
- Auteur
- René Bellu
- Éditeur
- Histoire & Collections
Présentation du Salon de l'automobile avec détails des véhicules de production française, marque par marque. Le magazine n'est illustré que de photos et documents d'époque.
« Ce Salon est présidé par Monsieur Paul Panhard, le plus ancien des constructeurs français encore en activité, qui est aussi président d'honneur de la Chambre syndicale des constructeurs d'automobiles : il est secondé dans ses fonctions par le président d'honneur du Syndicat des fabricants d'équipements et de pièces pour automobiles. Parmi les membres du Comité d'organisation de ce 53e Salon, nous relevons les noms de MM. P. Bercot (PDG de Citroën), F. Cazenave (président de la Chambre syndicale nationale du cycle), FI. Chapron (délégué de la Fédération française de la carrosserie), P. Dreyfus (PDG de la Régie Renault), G. Dunois (président d'honneur du Syndicat des fabricants d'équipements et de pièces pour cycles et motocycles), G. Héreil (PDG de Simca), M. Martin (président de la Fédération française de la carrosserie), J.-P. Peugeot (patron de la vieille marque familiale de Sochaux) et J. Sarrazin (président de la Chambre syndicale nationale du motocycle). Ph. Mautin est le commissaire général du salon tandis qu'André Granet — âgé maintenant de 85 ans — reste l'architecte et le décorateur des lieux.
Dans le hall principal du Parc des expositions de la porte de Ver-sailles, les grandes marques françaises révèlent cette année beaucoup d'améliorations de détail et deux carrosseries supplémentaires (les coupé et cabriolet 204) sur leurs modèles déjà connus mais elles n'exposent aucun modèle entièrement nouveau. En revanche, six mois plus tard, la puissante firme Matra — venue récemment à l'automobile — annoncera la naissance d'un coupé sportif totalement inédit : le Type M 530. Au printemps 1967, Matra restera d'ailleurs la vedette de l'actualité automobile française en bénéficiant du prêt exceptionnel de six millions de francs accordé par le Premier ministre Georges Pompidou pour la construction d'une monoplace française de Formule 1, la première depuis bien long-temps.
Après avoir alloué en 1965 et 1966 une subvention d'un million de francs aux constructeurs français accomplissant un effort dans le domaine de la compétition, le Gouvernement se montre maintenant disposé à davantage de générosité, à condition de lancer un programme d'envergure pour aboutir rapidement à la conception d'une monoplace F1. À partir de l'automne 1966, des représentants du ministère de l'Industrie prirent donc des contacts auprès de Renault-Alpine et Matra afin de savoir lequel des deux groupes serait le plus apte à construire cette monoplace. [...] »
Bon état.