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Charge Utile HS n°48, ONATRA
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Fiche technique
- Format
- A4 (210 x 297 mm)
- Nombre de pages
- 82
- Langues
- Français
- Parution
- 2007
- Type
- Magazine
- Document
- Original
- Auteur
- Jean-François Colombet
Charge Utile Hors-Série n°48, ONATRA
Introduction
Onan et Onater, ou l'ère des Willème
L'ère des Berliet
Les temps des Magirus
L'époque des Saviem
Le retour des Magirus
Les Daf d'Onatra
Des Berliet et des Renault
Les agences Chronologie
« Onatra. Un nom évocateur, celui d'une des plus importantes entreprises de transport françaises et même européennes dans les années soixante et soixante-dix. Un nom respecté par tous, dans le monde des chauffeurs, celui des donneurs d'ordres petits ou grands, mais aussi celui des autres transporteurs, collègues ou concurrents, et ce du fait de la puissance de feu de l'entreprise, forte de plusieurs centaines d'ensembles semi-remorques, mais aussi de son savoir-faire dans le domaine du transport de matières dangereuses, du souffre liquide à la soude en passant par les matières plastiques et les hydrocarbures... Un nom quelquefois craint, voire haï. Onatra, c'est tout ça. C'est aussi une véritable légende, parfois con truite sur des affabulations (certains prétendront que le nom de l'entreprise est l'acronyme d'Onasis transport !), mais qui trouve ses racines dans une multitude d'exploits réalisés au quotidien par les chauffeurs de la maison. Car l'esprit maison est tout simplement extraordinaire. Tous ceux qui ont eu la chance d'y travailler en resteront marqués à vie car, comme l'a écrit Jean Guieu, ancien directeur général, ' on y était plus qu'un chauffeur, on était un Onatra '.
Créée en 1950 par Jean Arcostanzo, l'entreprise trouve ses racines dans l'immédiat après-guerre. Du transport général, Onatra va passer rapidement aux bennes puis aux citernes. C'est dans le transport de matières dangereuses qu'elle finira de se faire un nom, profitant d'une demande en augmentation constante durant les Trente glorieuses, soutenue par le développement de l'industrie chimique française. Le parc de la maison, globalement mono-marque par périodes, passera des Willème aux Berliet puis aux Magirus-Deutz. Dans les années soixante-dix, la cavalerie maison évoluera au gré de la signature de gros contrats avec les constructeurs : des Saviem, des Magirus-Deutz, des Daf, des Berliet, puis enfin des Renault et des Daf. Implantée à Vitrolles, près de Marseille, l'entreprise grossira, multipliant les agences et les ensembles routiers. Puis ce sera sa cession, lors du départ en retraite de son fondateur, la reprise par le groupe hollandais Pakhoed et enfin la vente de l'entreprise au groupe de Patrick Aubry, Extrans, qui se soldera par une faillite retentissante.
Toute cette épopée valait bien un ouvrage. C'est désormais chose faite. »
Bon état.