L'EA Audi 100 (C3) essence et Diesel

Revue technique L'Expert Automobile qui aborde les Audi 100 Essence, Diesel, Turbo Diesel de troisième génération, type C3 depuis 1982. Ce sont les versions Audi 100, 100CS, 100CD, 100CC en berline et break.
En essence les moteurs sont les DR et DS de 1.8l, 75 et 90ch. En Diesel et Turbo D ce sont les CN et DE de 1986 cm3, 70 et 87ch.

« […] Le freinage ne laisse pas non plus une impression délirante. Pourtant, l'efficacité est plus importante que l'agrément à la pédale, ce qui est somme toute plus efficace et intéressant. Même sans A.B.S., on obtient des freinages limites sans blocage intempestif, même des roues arrière, pourtant fortement délestées. La résistance à l'échauffement pourrait être meilleure, sans être critique. Bref, on décernera une note moyenne à cette rubrique.
C'est peut-être la course au poids qui est un peu à l'origine de cette relative faiblesse, chaque élément étant défini dans l'optique d'une optimisation du rapport poids/efficacité. Pour remettre toutes les pendules à l'heure, il est sans doute également bon de souligner que nos impressions précédemment ressenties à bord d'une Audi 100 étaient celles que nous avaient données la gamme Quattro ! Cinq adultes sont à l'aise et, malgré son Cx étonnant, la gamme Audi 100 ne souffre pas d'un manque de garde au toit (comme c'est trop souvent le cas sur les véhicules avançant des chiffres de Cx pourtant souvent moins impressionnants).
La ligne de l'Audi 100 Avant est une incontestable réussite esthétique, sachant allier finesse, hayon arrière et volume de chargement important sous une robe très équilibrée, bien peu germanique en fait. La berline est à notre goût, un peu moins réussie, l'importance du porte-à-faux avant alourdissant un peu le style. Comme de plus la voiture n'est pas horizontale, mais au contraire lève un peu le derrière, on a la désagréable impression qu'un bloc de plomb est logé sous le capot moteur ! Avec en plus (ou en moins !) des roues d'un style léger sur les bas de gamme, on regrette un peu de devoir encore bourse délier pour rattraper ces quelques fautes de goût. Quant à l'équipement, il varie notablement entre les versions, partant du minimum (pour le prix, s'entend !) sur les versions de base, à une richesse de bon aloi sur les versions les plus huppées (versions CD). Mais, ce qui frappe plus encore que sa richesse, c'est la qualité de fabrication et d'assemblage de cet équipement qui attire l'attention. On en vient à se demander ce qui empêche les constructeurs français d'en faire autant. Évidemment, leur vocation de constructeur de véhicule populaire limite les ardeurs, mais avouons que même une Golf, aussi triste soit-elle dans certaines versions, met en évidence la différence qui existe entre les deux rives du Rhin, dans l'état d'esprit qui préside à la création et la fabrication des automobiles. Revenons un instant sur des bases plus terre à terre : le prix du véhicule paraît prohibitif, et celui des options également. On admet mal que la version 1,8 I essence de l'Audi 100 en version CC (2° échelon de finition) ne comporte pas de direction assistée en série, alors que ce modèle est affiché au niveau de prix déjà élevé de près de 120.000 francs (1986). [...] »

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Bon état.