L'EA Renault 5 LS, R1224
Paiement sécurisé Paypal, Visa, Mastercard... chèque, virement.
Expédition sous 48h, puis livraison suivie.
Immédiate pour les eBooks (sauf mention contraire).
Fiche technique
- Format
- A4 (210 x 297 mm)
- Langues
- Français
- Type
- Document
- Original
- Édition
- Décembre 1974
« La R5 est réputée pour sa tenue de route à toute épreuve. On pouvait donc se demander si la R 5 LS pourrait honorer cette réputation compte tenu de son surplus de puissance lui permettant de dépasser de plus de 10 km/h la vitesse maximale de la R5. Or on ne remarque aucune modification de comportement entre l'une et l'autre et la LS conserve même, en virage sur chaussée mouillée, cette tendance des roues avant à glisser très légèrement vers l'extérieur, toutefois sans aucun risque de glissade effective. On enregistre quelques réactions sur mauvais revêtement, transmises par la direction, surtout en conduite sportive, mais il est évident que ce genre de conduite n'est pas celui qui convient le mieux à la R5LS. On peut parfaitement, sur autoroute, dépasser en descente la vitesse maximale sans le moindre problème, à condition toutefois d'éviter les fantaisies de conduite. De toutes façons, on s'aperçoit immédiatement du refus de la voiture de tolérer les manœuvres brutales et cela avant même de courir le moindre danger. On remarque que les aménagements apportés aux barres stabilisatrices ont fait progresser la précision de conduite tout en diminuant l'inclinaison de la caisse dans les virages. Mais si la direction est très précise, elle manque par contre de légèreté dans les courbes serrées et le rappel du volant parait alors trop brusque. Ceci est d'autant plus désagréable que l'élégant gainage de plastique dont bénéficie le volant se révèle assez rugueux au contact de la main. Le freinage est satisfaisant. Sa puissance est suffisante et la décélération est bonne dans la plupart des circonstances. On regrette seulement la trop grande élasticité de la pédale et l'on souhaiterait la présence de disques à l'arrière comme à l'avant. Le voyant avertisseur placé au tableau est bien venu et complète utilement le double circuit de sécurité.
Le premier modèle de la R5 offrait un confort de suspension si réussi qu'il était difficile de le maintenir en modifiant quelque peu la mécanique de la voiture. Pourtant, il semble que l'on y soit parvenu. Malgré l’augmentation des performances et les aménagements intervenus pour assurer une tenue de route correspondante aux gains de vitesse, ce confort général s'inscrit toujours parmi les meilleurs atouts de la nouvelle voiture. Sans doute la suspension est-elle un petit peu plus ferme mais elle n'entraîne pratiquement aucun roulis. L'accord réalisé entre les caractéristiques d'amortissement des sièges et celles de la suspension évite de répercuter certains mouvements de caisse à fréquence gênante et diverses autres vibrations. Mais si la suspension des sièges est satisfaisante, par contre la forme de ceux-ci n'a pas été améliorée. Ils manquent de recul et sont trop étroits. On regrette les sièges à dossier intégral de la R12 surtout pour le conducteur, lequel risque de se fatiguer assez rapidement au volant si sa taille dépasse la moyenne. La banquette arrière reste très dure. [...] »
Mécanique, électricité, carrosserie.
Bon état d'usage, couverture usagée.