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Fiche technique
« D'emblée, la famille Peugeot 505 s'affichait nombreuse avec ses quatre modèles GR, SR, TI et STI, auxquels venaient s'ajouter sans tarder les deux versions Diesel : GRD et SRD. A ce sujet aucun étonnement, Peugeot avait été le constructeur de pointe du moteur diesel en France. Cette situation fut, de toute évidence, avantageuse pendant longtemps, puis on s'aperçut qu'être très en avance sur ses concurrents peut paradoxalement, présenter des inconvénients... En effet, ceux-ci, pour rattraper leur retard, dès lors que la crise pétrolière valorisait en France l'usage du diesel, lançaient à leur tour, un petit moteur à gazole. Ce faisant, les nouveaux venus bénéficiaient de l'expérience acquise par leurs prédécesseurs et surtout des innovations technologiques les plus récentes. La 505 SRD ne risquait-elle pas d'être dépassée, avec son groupe issu de la 504 ? Seule la suralimentation pouvait lui redonner vigueur. Peugeot choisit donc d'ajouter un turbo à la 505 SRD comme cela avait été réalisé avec succès pour la 604 Diesel. Certes, diffuser sur le marché français cette 505 SRD turbo d'abord réservée à la seule clientèle américaine pouvait porter préjudice à la carrière de la 604 D turbo, mais l'on ne peut pas tout réussir à la fois. Peugeot prit donc la décision de présenter la 505 SRD turbo au dernier salon de Paris. De toutes façons, la 604 D turbo ne saurait prétendre à une très grande diffusion. Le risque, par conséquent n'était pas considérable.
Le 7 CV de la 505 SRD turbo est un quatre cylindres en ligne, monté longitudinalement, d'une cylindrée de 2.304 .cm3 (alésage : 94 mm ; course : 83 mm). Sa mécanique est relativement ancienne puisque son origine remonte au groupe dont fut doté la 504 GLD en 1977 et dont hérita la 505 diesel lors de sa création. Sa puissance était alors de 70 ch DIN à 4.500 tr/mn avec un couple maximal de 13,4 mkg DIN à 2.000 tr/mn et un rapport volumétrique de 22,2 : 1. Le turbo compresseur Garrett Airesearch fait passer la puissance à 80 ch à un régime inférieur, soit seulement 4.150 tr/mn, c'est-à-dire que sur ce point l'amélioration est encore plus importante. Quant au taux de compression il est ramené à 21/1. La pompe d'injection Bosch assure l'alimentation. Rappelons que les soupapes en tête sont commandées par culbuteurs et arbre à cames latéral entraîné par chaîne ; les chemises sont intégrées au bloc moteur ; la culasse est en alliage léger et le bloc-cylindres en fonte. La très classique propulsion arrière est conservée. L'embrayage monodisque sec est à commande hydraulique et la boîte de vitesses comporte cinq rapports synchronisés. Elle est montée en série. Une boîte automatique est disponible en option. [...] »
Mécanique, électricité, carrosserie.
Bon état.