L'EA Renault Fuego TX, GTX

« Les coupés Fuego présentés au Salon de Genève en 1980 furent très remarqués par leur carrosserie entièrement nouvelle. Ils remplaçaient les R15 et R17 qui déjà marquaient un grand changement et dont l'allure élégante et sportive restera en mémoire. Les Fuego répondent à la même préoccupation : offrir une voiture originale qui se différencie des autres par une certaine fantaisie et s'adresse à une clientèle parfois difficile à satisfaire. Aussi le constructeur, pour ne pas décevoir, a-t-il opté pour la fantaisie plu-tôt que pour des solutions économiques, et a tout à la fois programmé 3 moteurs et 3 degrés de finition comprenant de nombreuses options. Les coupés Fuego dérivent de la R18 alors que les R15 et les R17 pro-venaient de la R12. Les Fuego TX et GTX furent lancées en juillet 1980, venant après les TL, GTL, TS, GTS et GTS Automatic. Les coupés TL et GTL sont équipés d'un moteur 1.397 cm3. Les TS, GTS et GTS Automatic d'un 1.647 cm3 et les TX, GTX d'un 1.995 cm3. Ce sont ces derniers que nous étudierons ici.
Les Fuego TX et GTX sont équipées d'un quatre cylindres en ligne de type 829 dont la puissance fiscale est fixée à 10 CV. Ce moteur, entièrement en alliage léger, est monté longitudinalement en porte à faux par rapport aux roues avant motrices. D'une cylindrée de 1.995 cm3 (alésage 88 mm ; course 82 mm), avec un rapport volumétrique de 9,2 : 1. Il développe une puissance maximale de 110 ch DIN à 5.500 tr/mn avec un couple maximal de 16,6 mkg DIN à 3.000 tr/mn. Un arbre à cames en tête commande la distribution. L'alimentation est assurée par un carburateur double corps Weber. Les Fuego TX et GTX sont dotées du très moderne allumage électronique intégral. Il s'agit d'un calculateur qui déduit des informations qu'il reçoit, une loi d'avance ponctuelle, déterminée à partir d'une programmation très précise et complète. Ces informations sont transmises du côté de l'admission par une capsule à membrane qui apprécie la dépression et par un capteur de position du volant-moteur, en ce qui concerne le régime et la position angulaire.
L'embrayage monodisque à sec est à diaphragme avec amortisseur de torsion et la commande est mécanique. La boîte de vitesses, à cinq rapports synchronisés, est montée en série. La cinquième surmultipliée permet d'obtenir 33,47 km/h aux 1.000 tr/mn avec des pneumatiques à taille basse 185/65 HR 14. La caisse est autoporteuse et le train avant est à déport négatif. La suspension est issue de la R18. Les roues sont indépendantes par quadrilatères transversaux déformables, deux triangles superposés et barre antidevers. A l'arrière, l'essieu semi-rigide est conservé avec un triangle central en position longitudinale. Cet essieu est en tôle emboutie, guidé par des jambes de force. Il y a également une barre anti-devers. Des ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs télescopiques sont montés sur les quatre roues. La direction est à crémaillère et, ce qui est nouveau, elle dispose d'un réglage en hauteur du volant. L'assistance est de série sur le modèle GTX. Le nombre de tours de volant est de 2,89 et le rayon de braquage de 5,95 m sur la version à boîte mécanique. [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.