L'EA Renault Supercinq essence

Revue technique L'Expert Automobile pour la gamme Renault Supercinq 3 ou 5 portes et Société depuis fin 1984. Ce sont les types C40, S40 et B40.
Elles peuvent disposer des moteurs C1C 956 cm3 ; C1E de 1108 cm3 ; C1J, C2J de 1397 cm3. De 4 à 7cv fiscaux elles ont les boîtes manuelles type JB4 et JB5 ou la boite automatique MB1.

« Pas moins de douze ans d'existence pour l'ancienne R5 qui apparût sur le marché en 1972 pour la première fois. Ses différentes qualités en ont fait un best-seller qui s'est maintenu en tête des immatriculations. Mais la concurrence s'est fait sentir et la défunte R5 ne correspondait plus aux goûts et aux exigences de la clientèle de plus en plus exigeante (la concurrence dans ce segment était bien installée). Il restait à Renault de proposer un modèle capable de s'élever dans un marché solidement défendu les constructeurs français et étranger et de conserver (et même de reconquérir) une clientèle friande de nouveauté et de changements. Le lancement de la Supercinq a été effectué au Salon de Paris 84, et cela ne fut pas un succès total auprès du public. La gamme initiale Supercinq comptait peu de versions, ne comprenant pas celles de bases. Le choix d'options et les coloris restreints, ceci ajouté à un prix d'achat peu compétitif, à plutôt favorisé encore la vente des anciennes R5 (devenues Lauréate) alléchantes au niveau du prix, plutôt que la promotion de la nouvelle venue. Le tir fut rectifié quelques mois après avec le lancement des versions économiques et de base, très compétitives au niveau prix et élargissant ainsi l'éventail des motorisations proposées. Ensuite plusieurs étapes de lancement ont engendré les versions société, automatic et turbo. Le mois de mai vît l'apparition de la gamme 5 portes (6 versions) attrayante au niveau de la maniabilité et du volume disponible (les fameux 6 cm supplémentaires). Ainsi, 7 mois et demi seulement après sa sortie, la gamme Renault 5 Supercinq est complète et propose un choix de 19 modèles, hormis bien sûr la version diesel attendue vers la fin de l'année 1985.
L'accueil réservé à la Supercinq n'a pas été des meilleurs, tout d'abord par un premier point mais essentiel aux yeux du public : le look. En effet, pour beaucoup du moins, la Supercinq est en quelque sorte issue d'un lifting de la précédente. En réalité, il n'en est rien. Bien qu'ayant conservée une silhouette rappelant celle de la cinq, la Supercinq fait preuve d'innovations techniques en relation avec les moyens actuels de l'industrie automobile. On peut apprécier 5 pôles importants parmi les nouveautés (techniques et d'ordre général) qui différencie la nouvelle de l'ancienne 5, la rendant tout à fait capable d'aborder le marché et ses concurrentes. La carrosserie, l'habitacle, le groupe motopropulseur, les trains roulants, l'agrément d'utilisation font partie des atouts de la Supercinq.
Le style, conservant la personnalité modernisée du modèle précédent a été, comme la structure même de la caisse, élaboré à l'aide de moyens techniques sophistiqués (conception assistée par ordinateur). Les méthodes de définition (employé par beaucoup de constructeurs) permettent un compromis notable concernant le poids des caisses en relation directe avec la rigidité. Le nombre de pièces constitutives est aussi diminué et les nouvelles formes des éléments de carrosserie facilitent les traitements anti-corrosion. La Supercinq reçoit un pare-brise collé participant à la rigidité de la caisse. On note un effort d'intégration des éléments à la forme de la carrosserie, ceci pour améliorer le Cx : 0,35 contre 0,38 (pare-brise collé affleurant, vitres galbées, boucliers et protections intégrés, etc.). [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.