L'EA Renault 21 phase 1, essence et Diesel, 1986-89

Revue technique L'Expert Automobile présentant les Renault 21 berline et break Nevada, phase 1, de 1986 à 1989. Ce sont les modèles essence R21 TL, TS, GTS, TSE, RS, GTX, TI, TXE, RX et Diesel TD, GTD, Turbo D, Turbo DX. Leur types mines sont L481, L482, L483, L486, L488 pour les berlines ; K481, K482, K483, K486, K488 pour les Névada et S481, S482, S486 pour les Société.
Elles disposent de moteurs essence 1.7L F2N, 2.0L J7R et Diesel 2.0L J8S. La transmission automatique MJ3 est traitée.

« […] Au chapitre du comportement routier, la Renault 21 peut se targuer de résultats très satisfaisants. Bien qu'étant une traction avant, la motricité est convenable et la tendance au sous virage reste très faible lorsqu'on circule aux vitesses normales d'utilisation. Au fil des années et des modèles, les suspensions des Renault ont subi une évolution très sensible.
De la très molle Renault 5 à ce que nous trouvons sur la 21, les réglages virent de plus en plus vers l'affermissement avec dans le cas qui nous intéresse une suspension qui combat efficacement les effets de roulis et de tangage tout en procurant un très bon niveau de confort et de sécurité grâce au maintien de l'assiette. Dans le cas de la Névada, on peut toutefois regretter à vide des sautillements de l'essieu arrière consécutifs au durcissement, dont les effets disparaissent à mesure que l'on charge le plancher arrière. Du côté de la direction, son confort révèle une sensibilité à l'implantation du groupe motopropulseur. En bas de gamme, les modèles 1700 ne sont pas trop pesant pour les bras lors des manœuvres bien que n'étant pas exagérément démultipliée. Mais lorsque l'on monte à bord des modèles 2 litres, la position longitudinale en porte à faux du moteur par rapport au train avant, moins favorable à la répartition des masses, agit de tout son poids et se traduit par une lourdeur excessive à l'arrêt dont nous ne ferions trop de vous conseiller la monte de l'assistance très vive de réaction et d'une précision très agréable en conduite sportive.
Le freinage ne souffre d'aucune critique particulière. Les distances d'arrêt se situent dans la moyenne actuelle et si à pression égale sur la pédale, les distances à chaud augmentent fortement, il suffit d'appuyer plus énergiquement pour retrouver des valeurs correctes.
Compte tenu du soin apporté à l'aérodynamisme et des poids à vide raisonnables, la Renault 21 a au premier abord tous les atouts pour s'assurer de bonnes performances. Après essais routier, les mauvaises surprises n'ont heureusement pas été au rendez-vous. En bas de l'échelle des puissances, les versions TL (essence et GPL) et Diesel atmosphérique nous ont offert des performances somme toutes acceptables compte tenu de leur faible puissance comprise entre 68 et 76 ch. Sur 1000 mètres départ arrêté, il ne faut pas compter sur plus de 33,7 sec. avec la TL et 36,7 sec. avec la TD pour des vitesses maxi respectivement de 176 et 164 km/h. Un échelon plus haut, les modèles du type S (essence et GPL) et Turbo Diesel très proches les unes des autres en puissance (82 à 90 ch) sont d'un tempérament assez séduisant notamment en raison de leur souplesse d'utilisation qui limite le recours aux rapports inférieurs lors des reprises. En accélération elles ont aussi un bon tempérament, pour preuve les 32,1 sec. nécessaires pour abattre les 1000 mètres à bord de la GTS en configuration essence et 34,2 sec. en mode GPL ainsi que les 33,5 sec. de la Turbo Diesel, merci Monsieur Garett... [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.