L'EA Mercedes 200, 230E, 200D, 250D (w124)

Revue technique L'Expert Automobile concernant les Mercedes 200, 230E, 200D, 250D berlines et 200T, 200TD, 230TE, 250TD breaks. Ce sont les types w124.
Elles sont équipés des moteurs 102.922 de 1997 cm3, 102.982 de 2299 cm3 et en Diesel des moteurs 601 912 de 1997 cm3, 602 912 de 2497 cm3. Sont traités les boîtes de vitesses 4, 5 rapports et les transmission automatiques.

« Après la 190, il était difficile de mieux faire. Effectivement, la série 124 se contente des prestations de sa petite sœur, mais toujours en gommant les effets d'inertie, pourtant théoriquement plus importants sur une 124 la voiture étant plus lourde. Le dimensionnement adéquat des pneumatiques et les voies un peu plus larges annulent les effets de ce poids supplémentaire. La directivité absolue du train avant rend la précision de trajectoire digne des meilleures propulsions, et ce malgré la présence de la direction à recirculation de billes, théoriquement plus floue qu'une crémaillère. Les grandes courbes d'autoroute sont abordées sans crainte à la vitesse maximale, l'appui obtenu ne souffrant ni des saignées de dilatation ni des éventuelles différences de nivellement.
Serait-ce à dire qu'aucune critique n'est à mettre au passif de la série w124 ? Pas exactement, dans une seule situation : le changement d'appui en décélération avec une version Diesel (plus brutale qu'une version essence) peut se traduire par un décrochement plus ou moins brutal de l'arrière selon la nature du revêtement de la route. De même, les accélérations maximales sur une 300D Turbo peuvent se traduire, sur un départ arrêté, par un louvoiement heureusement limité au tolérable grâce à l'A.S.D., indispensable sur ce modèle à boîte automatique en version propulsion (ce phénomène n'existe évidemment pas sur les versions 4 MATIC).
En dehors de cela, on peut réellement parler du confort, en oubliant les banals clichés de fermeté germanique des sièges. Même garnis de cuir (généralement plus dur que le tissu), les sièges sont assez souples pour offrir un bon confort dès l'assise et non, seulement au fil de nombreux kilomètres comme on se plaît à le dire généralement des voitures allemandes. De même, la suspension est relativement souple, mais sans excès, tandis que l'arrière des véhicules équipés du correcteur automatique d'assiette garde effectivement une dureté légèrement supérieure, y compris en charge. Quel que soit le modèle, le roulis est très peu prononcé, l'emploi de sérieuses barres stabilisatrices n'étant pas étranger à la chose.
L'équipement pneumatique de série étant au-dessus de toute critique, seule les impressions ressenties par le pilote limitent ses ardeurs. [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.