L'EA Peugeot J5 et Citroën C25

Revue technique L'Expert Automobile pour les Peugeot J5 et Citroën C25 en version 1000, 1300, 1400 ou 1500 Kg de CU quelque soit la carrosserie fourgon, combi, châssis-cabine, double cabine, plancher cabine, court, long, Standard, Confort, Club. En particulier de 1980 à 1991.

Ils ont une motorisation essence type 160 XM7-T de 1796 cm3, 69ch ou 170B XN1-T de 1971 cm3, 78ch ; Diesel type U25 de 2500 cm3, 75ch ou 92ch pour le Turbo Diesel.

« Le C25 / J5 se conduit comme une voiture de tourisme avec facilité et souplesse. La tenue de route reste excellente, même sur route glissante ou sous la pluie et quelle que soit la répartition du chargement, ceci malgré l'essieu arrière rigide. La trajectoire est bien maintenue et la précision de la direction est satisfaisante. Autre qualité à souligner, il est peu sensible au vent, ce qui n'est pas toujours le cas pour un véhicule utilitaire. Le système de freinage suffisamment puissant et très efficace sur tous les modèles, retient l'attention, ainsi que nous l'avons déjà souligné précédemment, par le répartiteur dont il est équipé, et qui équilibre automatiquement l'efficacité des freins arrière en fonction de la charge du fourgon. Un gros effort a été fait en matière de sécurité passive. Outre la présence de la colonne de direction à cardans, on constate celle d'un pare-brise feuilleté (en série depuis 1981) et de ceintures de sécurité à enrouleur.
La caisse autoporteuse à soubassement entrecroisé, la position transversale du groupe motopropulseur, en formule semi-avancée et l'emplacement de la roue de secours sous le capot, sont autant de dispositions qui contribuent à protéger le chauffeur et ses passagers. Enfin, le réservoir à combustible est placé dans la meilleure position de sécurité sous la caisse, et des points d'arrimage dans la soute sont prévus pour le transport des marchandises. Comme sur la plupart des fourgons, les portes arrière ne sont guère protégées, faute de pare-chocs central suffisant.
La cabine et le poste de conduite, ce dernier aussi soigné que celui d'une voiture de tourisme, ont fait l'objet d'études très approfondies, non seulement pour une plus grande sécurité, mais aussi pour l'agrément du conducteur. En effet, pour beaucoup de conducteurs d'utilitaires, la cabine est un lieu de travail qui doit être aménagé au mieux, afin de limiter la fatigue de son occupant. La cabine est spacieuse ; on apprécie tout particulièrement le passage qui est dégagé entre les sièges, grâce à l'emplacement du levier de vitesses sous le volant et du frein à main du côté gauche et aussi, l'absence de palier entre plancher de cabine et volume de chargement. De ce fait, les mouvements des usagers sont grandement facilités tandis qu'éventuellement, une troisième place peut être aménagée.
Les deux sièges très moelleux sont réglables en avancée avec les dossiers inclinables et sont munis d'appuis-tête (en série). Une échelle de protection isole le siège du conducteur du chargement. Elle est surélevée dans le cas des modèles ré-haussés. La disposition des sièges sur de hauts caissons en tôle est astucieuse car elle augmente la visibilité, quant aux caissons, ils font office de coffres à outils de généreuses dimensions. L'accès de la cabine est facile. L'unique marche est suffisamment en arrière des roues avant pour que l'ouverture des portes à moins de 90° soit suffisante. La planche de bord est réalisée d'une seule pièce et son dessin est particulièrement réussi. Sa teinte est harmonisée avec celles des sièges et de la garniture de pavillon. »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.