L'EA Chrysler Voyager I et II et Grand Voyager II, 1989-96

Revue technique L'Expert Automobile pour les Chrysler Voyager 2.5, 3.0, 3.3, 2.5TD et Grand Voyager 3.3, 2.5TD et valable pour les seconde génération de 1991-96 mais en partie pour les Voyager I jusqu'aux Voyager III de 1989 à 1996 disposant des mêmes motorisations.
Ils disposent donc des moteurs de 2.5l 102 ch., 2.5l 99 ch., 3.0l V6 de 141 ch., 3.3l V6 150 (et 163 ch. Pour les Voyager III), Diesel 2.5l de 121 ch.
Types mines HN5K, HN5K-S, HB53, HB53-S, HB5R, HB5R-S, HB4R, HB4R-S, HN5M, HN5M-S, HN4M, HN4M-S.

« Apparu en France en 1992, le Voyager 2.5 l turbo Diesel, est constitué d'un bloc-moteur en fonte, sur-monté de 4 culasses en aluminium. Avec 118 ch à 4 200 tr/mn et 25,5 m.kg à 2200 tr/mn. en partie grâce au turbo muni d'un échangeur air/air, le Voyager 2,5 l TD peut jouer dans la cour des grands. En effet, la vitesse maxi est de 180 km/h et on passe de à 100 km/h en 12,3''. Mais ce n'est pas tout, ce moteur possède un réel agrément, il est d'une remarquable onctuosité et est en parfaite harmonie avec la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. En usage autoroutier, la ou est la vrai vocation de ce moteur, il ne pose aucun problème, si ce n'est le niveau sonore élevé dû à une conception commençant à dater un peu.
Le Voyager est loin d'être un glouton, malgré son poids : 1685 kg et 1735 kg pour la version Grand Voyager. Il faut compter moins de 11 litres, que ce soit en cycle urbain ou en conduite routière. On aurait tout de même préféré un réservoir d'une plus grande autonomie (75 l pour l'actuel).
Sur la route, le Voyager ne parvient toujours pas à la hauteur de ses rivales françaises. Sur routes dégradées, l'amortisse-ment est perfectible et des mouvements de caisse se font ressentir lors de changements d'appuis brutaux. En revanche, lorsque la route est belle, il ne pose aucun problème, le comportement est satisfaisant malgré un niveau sonore élevé en présence de cette motorisation.
Comme son nom l'indique, ce monospace est parfaitement adapté au voyage et son niveau de confort global est assez élevé. Les sièges AV, fixes, sont confortables et possèdent une longue assise. Les passagers ne sont pas en reste et pourront prendre place sur la banquette centrale de 2 places ou AR de 3 places. Certes, l'espace intérieur est difficilement modulable ; cela est dû à la qualité de fabrication et donc à la lourdeur de l'aménagement intérieur. Le niveau d'équipement est de tout premier ordre ; on retrouve sur le Grand Voyager 2,5l turbo Diesel, tout ce que l'automobiliste d'aujourd'hui peut espérer climatisation, airbag, ABS... excepté la peinture métallisée (seule option sur cette version).
Le Voyager se situe désormais dans la bonne moyenne de sa catégorie. Rien à redire dans le domaine de la sécurité passive (le Voyager satisfait déjà aux normes américaines qui entreront en vigueur le 1er janvier 1998), si ce n'est le freinage qui manque un peu de mordant.
L'équipement intérieur est très satisfaisant, en partie grâce à la qualité des sièges, qualité mise en valeur par la très belle sellerie velours. L'habitabilité est entravée par le manque de modularité de l'habitacle et la petitesse du pare-brise.
Le coffre, avec 328 dm3, est suffisamment grand (394 dm3 pour le Grand Voyager). Le Voyager est donc un véhicule compétitif au sein de sa gamme, bien qu'à l'évidence, les notions de confort, d'agrément de conduite et de convivialité ne soient pas encore identiques de chaque côté de l'Atlantique. »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.