Citroën C4, C6, Rosalie, Les Archives du Collectionneur RTA

Les Archives du Collectionneur qui traite toutes les Citroën C4, C6 et Rosalie 8, 10, 15cv.
On retrouve ainsi abordée les C4, C4 III, C4NT, C4F, C4G, C4 IX, C6, C6E, C6F, CGL, C6G (types AC4, AC4F, C4G, AC6, C6 III, C6F, C6FN, C6G) quelque soit leur carrosserie. Les moteurs des C4 sont des 1628 ou 1767 cm3, ceux des C6 des 2442 ou 2650 cm3.
Pour les Citroën Rosalie, ce sont les 8, 10, 10L, 15, 15L (aussi connue sous 8A, 10A, 10AL, 15A, 15AL de types P35, P34, P36).

«  Jusqu'alors, André Citroën avait connu le succès en construisant des voitures légères. Au Salon de 1928, il franchit un pas important en présentant la Citroën AC4 (une 10cv plus étoffée destinée à remplacer la B14) et sa première 6 cylindres, la Citroën AC6. La 14cv six cylindres, vendue à un prix de grande série […].
A part leur caisses, légèrement modifiées, habillées d'ailes plus longues, d'un capot plus haut et d'un nouveau radiateur, les CItroën AC4 et AC6 ne reprenait aucun élément de la B14. Ces voitures que le grand public connu sous le nom de Citroën C4 et Citroën C6 offraient des organes inédits : nouveaux moteurs dessinés par Michelat, nouveau châssis, nouvelle transmission et juste assez d'inspiration américaine pour que l'on parle sans exagérer de chryslérisation. [...]
Au cours de 1931, Citroën s'engagea un peu plus dans la voie de la belle voiture avec la Citroën CGL ou Citroën Grand Luxe traitée avec beaucoup de raffinement. Sa mécanique était améliorée : bielles en alugir tourillonnant directement sur le vilebrequin, culasse à circulation d'eau pour refroidissement des bougies, soupapes en cobaltchrom, ressorts de soupapes spéciaux, radiateur à volets thermostatiques. [...] »
« […] Au salon 1933, la gamme Citroën Rosalie 8, 10, 15, 10L, 15L demeura sans changement, du moins pour les modèles de base, les modèles hors série, coaches et cabriolets, ayant été redessinés (et multipliés). On était alors en pleine crise d'aérodynamisme et les caisses Citroën commençaient à dater. […] Ce fut la série NH ou Nouvel Habillage lancée fin 1933 ou début 1934 : la transformation modernisa un peu les voitures à l'époque mais les fait paraître aujourd'hui quelque peu bâtardes.
En mai 1934, au moment de la sortie de la 7, toute la série des Citroën Rosalie, en perte de vitesse, fut équipée de roues avant indépendantes. Les triangles inférieurs des parallélogrammes déformables agissaient sur des barres de torsion longitudinales tandis que les triangles supérieurs étaient solidaires d'amortisseurs hydrauliques Houdaille. Ces Citroën Rosalie, dites série B, furent produites en petit nombre (8400 exemplaires) et leur fabrication cessa au moment du Salon de 1934. [...] »

Les Archives du Collectionneur Citroën C4, C6, Rosalie comprend avant la partie revue technique, un historique et évolution des modèles dont le texte précédent est extrait.

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